La commune de Clermont est située dans la région naturelle de l'Argonne.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Sismicité
Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[2].
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aire, la Cousances, le ruisseau de Beauchamp, la Vadelaincourt, le ruisseau de Parfonrupt, le Fossé 13 de la commune de Clermont-en-Argonne, le Fossé 08 de la commune de Clermont-en-Argonne, le ruisseau de Maconrut, le cours d'eau 16 de la commune de Clermont-en-Argonne, le Fossé 06 de la commune de Clermont-en-Argonne, le ruisseau de la Gorge de Verrières, le ruisseau d'Orvaux, le Fossé 16 de la commune de Clermont-en-Argonne, le ruisseau de la Gorge de Chatrices, le cours d'eau 11 de la commune de Clermont-en-Argonne, la Gorge aux Grès, le cours d'eau 15 de la commune de Clermont-en-Argonne, le Fossé 05 de la commune de Clermont-en-Argonne, le cours d'eau 01 des Granges, le ruisseau de la Prise, le ruisseau du Cuvet Mathelin, le Fossé 18 de la commune de Clermont-en-Argonne, le cours d'eau 01 de la Gorge aux Frênes, le cours d'eau 09 de la commune de Clermont-en-Argonne, le Rupt, le ruisseau du Bois du Parois, le ruisseau de Morepre, le ruisseau du Petit Cuvet, le Grand Ru, la Gorge du Diable,
L'Aire, d'une longueur de 125 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aubin-sur-Aire, à 324 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne, en rive droite à Senuc, à 104 m d'altitude, après avoir traversé 36 communes[3].
La Cousances, d'une longueur de 29 km, prend sa source dans la commune de Souilly et se jette dans l'Aire à Aubréville, après avoir traversé neuf communes[4].
La Vadelaincourt, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune de Lemmes et se jette dans la Cousances sur la commune, après avoir traversé huit communes[6].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la commune de Clermont-en-Argonne (1,4 ha) et le plan d'eau 2 de la commune de Clermont-en-Argonne (1,2 ha)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 985 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville à 4 km à vol d'oiseau[10], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[11],[12].
Au , Clermont-en-Argonne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (42,8 %), terres arables (33,8 %), prairies (20,6 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes De Claro-Monte (1125) ; De Claromonte (1148) ; Clarus-Mons (1153) ; Claromons-Castrum (1156) ; Castrum-Clarimontis (XIIe siècle) ; Claromons ; Cleirmont (1349) ; Claremontem-Castrum (1502) ; Clairemont (1549) ; De Clarimonti (1642) ; Cleirmont-en-Argonne (1756)[21].
De l'oïlcler « clair » et « mont »[22], « Le mont lumineux ».
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Clermont-sur-Meuse[23].
Citadelle barroise, en 1654, un siège est mené par l’armée française commandée d’abord par Clerville, Vauban y participe[24] et prend le relais, ayant réparé la place l’année précédente[25].
Chef-lieu du comté du même nom qui fut cédé à Louis XIV par le duc Charles IV de Lorraine et fut donné par le roi à son cousin le Grand Condé qui le transmit à ses descendants puis le titre passa à la maison d'Orléans en 1830, à la mort du dernier des Condé.
Le 29 juillet 1944, une fusillade opposait des maquisards à des Allemands au cœur de Clermont-en-Argonne. Le lendemain, le bourg était cerné par des troupes allemandes, cent douze hommes — dont certains de passage — étaient arrêtés et cent d’entre eux étaient déportés ; vingt-huit seulement reviendront des camps[26] (Camp de concentration de Natzweiler-Struthof et Camp de concentration de Dachau).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2022, la commune comptait 1 428 habitants[Note 3], en évolution de −4,23 % par rapport à 2016 (Meuse : −4,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Dans le film de De l'or pour les braves, un dépôt d'or important est censé se trouver dans une banque de la ville (même si le film a été tourné en Yougoslavie).
Monument aux morts de Jubécourt.
Monument aux morts de Parois.
Les monuments aux morts de Clermont-en-Argonne, Auzéville en Argonne, Jubécourt, Parois et Vraincourt[34].
Monument aux déportés martyrs de 1944 à Clermont-en-Argonne[35].
Monument de la Réconciliation franco-allemande à Clermont-en-Argonne[36].
Monuments historiques
Plusieurs éléments du patrimoine ont été distingués par les monuments historiques. L'église de Clermont-en-Argonne a été classée en 1908[37], le plateau Sainte-Anne l'a été en 1922[38]. Le colombier situé quartier d'Auzéville a été inscrit en 1997[39].
L'écart de Vraincourt compte deux monuments historiques inscrits :
l'ancienne motte castrale de Vraincourt, datant du XIe siècle, inscrite par arrêté du 22 novembre 1990[40] (propriété privée) ;
L'église Saint-Vannes de Parois, construite en 1843[48].
L'église Saint-Rémi de Vraincourt XIIe siècle, restaurée en 1878 puis en 1918[49].
La chapelle Sainte-Anne sur le Plateau de Sainte-Anne[50], la chapelle occupe l'emplacement de l'ancienne chapelle castrale alors dédiée à saint Oricle. Elle est reconstruite en 1338 par Henri IV, comte de Bar, et une fondation y est dédiée à sainte- Anne par la comtesse douairière Yolande. En partie détruite après la prise du château par Louis XIV, elle est restaurée en 1809. Endommagée en 1914/1918, elle est reconstruiteen 1920.
La chapelle de l'ancienne faïencerie, vers 1700[51].
La chapelle du centre social des Islettes[52], sur le ban de Clermont-en-Argonne.
Personnalités liées à la commune
Casimir Bonjour (1795-1856), auteur dramatique, y est né. Une rue porte son nom.
François Poirrier (1832-1917), homme d'affaires et politique né à Clermont-en-Argonne, sénateur de la Seine de 1889 à 1917.
Tilda Thamar (1921-1989), actrice, y est décédée lors d'un accident de voiture.
Michel Rufin (1920-2002), homme politique, ancien maire.
Sœur Gabrielle (1872-1927), religieuse, supérieure de l'hospice des filles de la charité pendant la Première Guerre Mondiale.
Emile Nicolas Grandpierre (1829-), menuisier, capitaine au 224e bataillon de la Garde nationale pendant la Commune de Paris de 1871 (source Dictionnaire Maitron)
D'azur à six annelets d'argent percés de six flèches de même 3.2.1. mises en barre.
Détails
Il s'agit des armoiries des anciens seigneurs de Clermont (D'azur à six annelets d'argent, 3, 2, 1, traversés de dards de même)[53]. La commune de Clermont utilise de fait ces armes ainsi que l'atteste une copie de celles-ci sur l'en-tête d'une feuille de la mairie en 05/2018.
Sur la démographie et la vie à Clermont au XVIIIe siècle, on peut se référer à l'article : Clermont en Argonne au XVIIIe siècle, publié par Daniel Hochedez et Catherine Schuster-Hochedez dans la revue Horizons d'Argonne, no 92, juin 2015, p. 51-90 (publication du Centre d'études argonnais) [lire en ligne].
Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Clermont-en-Argonne. Vitraux disparus (repérés dans la documentation et vérifiés non en place), page 86
Bien que le film ait été tourné en Yougoslavie, c'est dans la ville de Clermont-en-Argonne qu'est censé se passer l'essentiel du film De l'or pour les braves.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 55.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1158.
↑Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN2-35039-028-4), p. 166.
↑Anne Blanchard, « Louis Nicolas de Clerville», in Actes du colloque « Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant », Brest, 16-19 mai 1993, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris : Association Vauban, 2000, p 123 (également publié dans Les cahiers de Montpellier no 38, tome II/1998, Histoire et Défense, Université Paul-Valéry)