Claudine Kauffmann
Claudine Kauffmann, née le , est une femme politique française. Membre du Front national (FN), elle est élue en 2014 conseillère municipale d'opposition à La Celle (Var). Elle devient sénatrice en 2017, après la démission de David Rachline ; aussitôt, l'exhumation de certains de ses propos conduit à sa suspension du parti. Elle adhère ensuite à Debout la France (DLF). Elle n'est pas réélue lors des élections sénatoriales de 2020. BiographieLors des élections municipales de 2014, elle est élue conseillère municipale d'opposition à La Celle, où elle s'est installée en 2011. Alors adhérente récente du FN, elle a été recommandée par Laurent Lopez à Frédéric Boccaletti, dirigeant de la section FN du Var[1]. Aux élections départementales de 2015, elle se présente avec Laurent Lopez sur le canton de Brignoles mais, avec 47,1 % des voix, le binôme est battu au second tour[2]. À la suite de la décision de David Rachline, frappé par la nouvelle réglementation sur le non-cumul des mandats, de quitter le Sénat pour rester maire de Fréjus, elle devient sénatrice le . En effet, elle figurait en deuxième position sur la liste Front national du Var aux élections sénatoriales de 2014. Elle devient ainsi la première femme sénatrice de l'histoire du FN[3]. Elle affirme avoir reçu des pressions pour renoncer à ce poste afin que Frédéric Boccaletti, président du groupe FN à la région Provence-Alpes-Cote d'Azur, obtienne le siège de sénateur à sa place[4]. Pour ces propos, elle est condamnée par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, en , pour diffamation publique à l'encontre de Frédéric Boccaletti, à qui elle doit verser 5 000 € d'amende au titre du préjudice moral[5]. Au moment de sa prise de fonction, certains de ses propos publiés sur Facebook font l'objet d'un article sur le site du média BuzzFeed : en mai 2017, elle compare l'arrivée de migrants en France à l'occupation nazie[6]. Il est aussi relevé son adhésion à la théorie du grand remplacement[6],[7]. Avec la polémique qui s'ensuit, elle est suspendue du FN[8]. En mars 2018, elle annonce avoir « décidé de ne plus compter parmi les adhérents du Front national ». Var-Matin indique qu'« au cœur de cette rupture, il y a aussi une brouille – très forte – entre deux hommes : le secrétaire départemental du FN varois, Frédéric Boccaletti et Laurent Lopez, ex conseiller général FN de Brignoles, et proche de Claudine Kauffmann dont il est d'ailleurs l'attaché parlementaire[9]. » Elle se rapproche ensuite de Nicolas Dupont-Aignan dans la perspective d'une « union des droites »[10]. En 2019, elle adhère à son parti, Debout la France[11]. Elle soutient sa liste aux élections européennes de 2019 et rejoint également la structure qu'il a fondée pour l'occasion, Les Amoureux de la France[12]. Lors des élections sénatoriales de 2020, elle se présente à la tête d’une liste divers droite qui n’obtient aucun siège[13],[14]. Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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