Christian WarolinChristian Warolin
Christian Warolin, né le à Vincennes et mort le à Poitiers[1], est un pharmacien, un chercheur et un historien français. BiographieEnfance et formationChristian Warolin est né à Vincennes le . Il suit l'enseignement secondaire au Lycée Lakanal à Sceaux puis son projet d'une école d'ingénieur, contrarié par la Seconde Guerre mondiale, est remplacé par des études supérieures en pharmacie[2]. Le il est reçu pharmacien et cette même année il est diplômé en phytopharmacie par la Faculté de pharmacie de Paris[3] et réussit le concours d'internat en pharmacie des Hôpitaux de Paris[2]. Pharmacien à chercheurIl débute comme interne à l'hôpital de la Salpêtrière, puis il passe en 1947 dans le service du professeur René Hazard à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. Celui-ci remarque des qualités qui font qu'il le prend comme assistant pour son laboratoire de Pharmacologie à la Faculté de pharmacie de Paris. En parallèle il est, en 1948, chargé de conférences de biologie à l'École pratique des hautes études[2]. En 1949, il est reçu, en premier rang, au concours de l'inspection des établissements classés, dangereux, insalubres ou incommodes , à la direction de l'hygiène et de la sécurité de la Préfecture de police de Paris. Deux personnages vont être importants : Pierre Chabrier[a], chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), avec qui il va travailler sur les « composés organo-soufrés »[4], et le professeur Raymond Delaby[b]. Ce dernier le prend en 1951 comme chef de travaux en pharmacotechnie ce qui lui permet de poursuivre ses recherches et d'obtenir suffisamment de résultats pour qu'il ambitionne de les présenter dans le cadre d'une thèse de doctorat[5]. Pour rendre ce projet réalisable il réussit en 1952 une licence ès sciences à la Faculté des sciences de Paris ce qui lui permet de préparer sa thèse, de doctorat ès sciences « Contribution à l'étude des dithiocabamales N-disubstitués de B-mercaptoéthyle »[6], qu'il soutient avec succès en mars 1955. Rapidement il présente, en section sciences physiques, le concours de l'agrégation des Facultés de pharmacie où il est reçu admissible le [3]. Au lieu d'entreprendre la carrière d'enseignant universitaire que sa réussite lui permet d'envisager il se réoriente. En 1960, il est nommé « expert analyste agréé pour le contrôle des spécialités pharmaceutiques » et il va en parallèle avoir des fonctions dans des laboratoires privés de l'industrie pharmaceutique. Il débute comme conseiller scientifique dans plusieurs établissements avant d'être recruté en 1971, pour un poste de directeur de recherches, par le « groupe Jouillé », qu'il conserve lors de l'évolution du groupe en « Métabio-Jouillé ». Après la fusion avec Synthélabo en 1980, il est promu « directeur-assistant du directeur général de la recherche » de l'ensemble du groupe. Il prend sa retraite le [3],[5]. Chercheur en histoire de la pharmacieDès le début des années 1980, Christian Warolin a cherché à acquérir les compétences lui permettant d'effectuer des recherches sur l'histoire de la pharmacie et notamment pour la période couvrant les XVIe et XVIIe siècles. Pour cela il débute par des études de paléographie, puis entreprend sous la direction de Jean Meyer, professeur émérite à l'Université Paris Sorbonne-Paris IV, la préparation d'un diplôme d'études approfondies (DEA) dans le domaine de l'histoire moderne et contemporaine. Dans ce cadre il fait de nombreuses recherches centrées sur son sujet « Le cadre de vie professionnel et familial des apothicaires de Paris au XVIIe siècle ». Le , sois quelques mois après son départ à la retraite, il passe avec succès l'épreuve à l'Université Paris-Sorbonne[7],[5]. Les années suivantes Christian Warolin effectue nombre d'études historiques, qui sont pour la plupart publiées dans la Revue d'histoire de la pharmacie, elles font partie de ses travaux de recherche sur l'histoire des pharmaciens de Paris pendant les XVIe et XVIIe siècles qu'il effectue pour la préparation de sa thèse de doctorat « Le cadre de vie professionnel et familial des apothicaires de Paris au XVIIe siècle » toujours sous la direction de Jean Meyer[8]. Le , il réussit la soutenance de cette thèse de doctorat d'histoire moderne à l'Université Paris-Sorbonne[5]. DécèsChristian Warolin meurt le à Poitiers. Fonctions
PublicationsScientifiques
Histoire de la pharmacieSélection d'études publiées :
Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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