Un nouveau découpage territorial de la Corrèze entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 24février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans la Corrèze, le nombre de cantons passe ainsi de 37 à 19. Le nouveau canton de Brive-la-Gaillarde-1 est issu d'un remodelage des différents cantons Brive-la-Gaillarde-Centre, Brive-la-Gaillarde-Nord-Est, Brive-la-Gaillarde-Nord-Ouest, Brive-la-Gaillarde-Sud-Est et Brive-la-Gaillarde-Sud-Ouest.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean-Marc Comas et Valérie Taurisson (UMP, 32,82 %) et Michel da Cunha et Hayat Tamimi (PS, 32,03 %). Le taux de participation est de 48,00 % (4 060 votants sur 8 458 inscrits)[5] contre 59,60 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Michel da Cunha et Hayat Tamimi (PS) sont élus avec 50,29 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 48,92 % (1 846 voix pour 4 137 votants et 8 457 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton de Brive-la-Gaillarde-1, ce taux de participation est de 25,56 % (2 064 votants sur 8 075 inscrits)[10] contre 42,13 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Philippe Lescure et Valérie Taurisson (Union à droite, 38 %) et Emilie Drunet et Cédric Lachaud (DVG, 32,05 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[12], 43,69 % dans le département[11] et 30,32 % dans le canton de Brive-la-Gaillarde-1[10]. Philippe Lescure et Valérie Taurisson (Union à droite) sont élus avec 52,91 % des suffrages exprimés (1 165 voix pour 2 449 votants et 8 077 inscrits)[10],[13],[14].
Composition
Liste de la fraction du canton de Brive-la-Gaillarde-1 au
Le canton de Brive-la-Gaillarde-1 comprend la partie de la commune de Brive-la-Gaillarde située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Pantaléon-de-Larche, ligne de chemin de fer de Périgueux à Brive-la-Gaillarde, ligne de chemin de fer de Limoges à Brive-la-Gaillarde, avenue de l'Abbé-Jean-Alvitre, rond-point, avenue Jean-Marsales, rue Jean-Goudoux, rue Pierre-Chaumeil, rue Fénelon, rue Romain-Rolland, rond-point, rue Camille-Pelletan, avenue André-Emery, rue Noël-Boudy, rue Paul-Verlaine, avenue Pierre-Semard, boulevard Henri-de-Jouvenel, boulevard Mirabeau, pont de la Bouvie, boulevard Mirabeau, boulevard d'Estienne-d'Orves, boulevard Gabriel-Péri, rue Marceau, rue Pierre-Benoît, rue du Beau-Vallon, passage entre la rue du Beau-Vallon et la rue Albéric-Cahuet, rue Albéric-Cahuet, rue Beauséjour, rue Charles-Péguy, ligne droite perpendiculaire à la rue Charles-Péguy de son extrémité à l'avenue du Printemps, avenue du Printemps, premier délestement droit de l'avenue du Printemps, avenue du Printemps, jusqu'à la limite territoriale de la commune d'Ussac.
Démographie
En 2022, le canton comptait 12 118 habitants[Note 2], en évolution de −3,85 % par rapport à 2016 (Corrèze : −0,59 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.