fr Assemblée nationale (Érythrée)

Présentation
Type	Monocaméral
Création	1992
Lieu	Asmara
Président	Isaias Afwerki (FPDJ)
Élection	24 mai 1993
Membres	150 députés
Groupes politiques	FPDJ (75); Membres nommés (75);
Système de nomination	75 membres du Comité central du FPDJ; 75 nommés;
Dernier scrutin	1er février 1994
Voir aussi	Politique en Érythrée

L'Assemblée nationale (en tigrigna : ሃገራዊ ባይቶ, Hagerawi Baito ; en arabe : الجمعية الوطنية, romanisé : al-jameiat alwatania ; en anglais : National Assembly) est le parlement monocaméral de l'Érythrée. Il compte 150 membres, dont 75 sont nommés par le gouvernement et 75 représentent les membres du Comité central du Front populaire pour la démocratie et la justice. Sa composition fut arrêtée en février 2002.

Histoire

Dans les années 1950, avec l'effritement de la légitimité érythréenne, l'Assemblée nationale perd le droit d'exercer ses pouvoirs^[1].

En 2016, l'Organisation des Nations unies (ONU) tire la sonnette d'alarme sur le régime d'Isaias Afwerki et déplore entre autres l'absence d'une Assemblée nationale dans le pays^[2]^,^[3].

Composition

L'Assemblée nationale est composée de 150 membres dont 75 membres du comité central du Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ) au pouvoir et 75 autres élus parmi les 527 membres de l'Assemblée constituante élue en 1997 afin de permettre à un gouvernement de transition de discuter et de ratifier la nouvelle Constitution. Parmi les 75 membres élus, un minimum de 11 femmes et un minimum de 15 membres représentant les Érythréens expatriés doit être représentés^[4].

Notes et références

↑ Nafi Hassan Kurdi, « L'Érythrée, une identité retrouvée », sur wwww.books.google.com, 1994 (consulté le 28 décembre 2017), p. 100.
↑ « Érythrée : viols, castrations, noyades… l’ONU dénonce l’enfer du régime d’Isaias Afewerki », sur www.jeuneafrique.com, 9 juin 2016 (consulté le 28 décembre 2017).
↑ « Érythrée : des crimes contre l'humanité ont été commis de manière systématique, selon l'ONU », sur un.org, 8 juin 2016 (consulté le 28 décembre 2017).
↑ (en) Ambassade d'Érythrée en Suède, « Government of Eritrea: Legislative Branch », sur eritrean-embassy.se (version du 7 décembre 2017 sur Internet Archive).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

[1] Nafi Hassan Kurdi, « L'Érythrée, une identité retrouvée », sur wwww.books.google.com, 1994 (consulté le 28 décembre 2017), p. 100.

[2] « Érythrée : viols, castrations, noyades… l’ONU dénonce l’enfer du régime d’Isaias Afewerki », sur www.jeuneafrique.com, 9 juin 2016 (consulté le 28 décembre 2017).

[3] « Érythrée : des crimes contre l'humanité ont été commis de manière systématique, selon l'ONU », sur un.org, 8 juin 2016 (consulté le 28 décembre 2017).

[4] (en) Ambassade d'Érythrée en Suède, « Government of Eritrea: Legislative Branch », sur eritrean-embassy.se (version du 7 décembre 2017 sur Internet Archive).

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