Il a enseigné à Montpellier, Alès et Nîmes[2] (où il a été représentant de l'Association des professeurs de première supérieure et de lettres supérieures[4]). En 1980, il participe à la fondation de la Société d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes (devenue « du Gard » en 1998[5])[2], qu'il préside de 1986 à 1987, puis de 2001 à 2002, et enfin en 2007.
Sa fille Florence a épousé son confrère historien Didier Lavrut[7].
Travaux
En 1980, il contribue à la rédaction des Grands notables du Premier Empire, une enquête prosopographique sur les élites sous Napoléon[8],[9],[10].
Il est l'un des rares auteurs à avoir abordé la place du textile, ressource-clé de la région nîmoise, en particulier dans sa thèse Fabriques et ouvriers du textile à Nîmes (1982)[2].
En 1988, il publie un « ouvrage de référence »[2] sur Nîmes et le Gard dans la guerre, qui aborde les répercussions du second conflit mondial dans la région[11]. En 1994, sous l'égide des Archives départementales du Gard, il livre avec Anne-Marie Duport et dans la droite ligne de Louis Bergeron, une étude sur le « champ festif révolutionnaire » dans le département[12].
Ouvrages
Grands notables du Premier Empire : Gard, t. 5, Paris, Éditions du CNRS, 1980 (ISBN2-222-02661-X).
Nîmes et le Gard dans la guerre (1939-1945), Le Coteau, Horvath, coll. « La Vie quotidienne sous l'Occupation », 1988 (ISBN2-7171-0564-6).
Avec Anne-Marie Duport, Subsistances et Révolution dans le Gard (1789-1795), Nîmes, Archives départementales du Gard, 1988 (BNF36646540).
Avec Anne-Marie Duport, Les Fêtes révolutionnaires dans le Gard, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 (ISBN2-86030-003-1).
↑Christophe Charle, « Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret (dir.), Grands notables du Premier Empire, notices de biographie sociale, tome 5 : Gard, par Armand Cosson, Hérault, par Henri Michel, Drôme, par Gérard-Albert Roch », Annales, vol. 1, no 37, , p. 135-136 (lire en ligne).
↑François Cadilhon, « Duport (Anne-Marie), Cosson (Armand), Les fêtes révolutionnaires dans le Gard, 1788-1799, Nîmes, Archives départementales du Gard, 1994 », Annales du Midi, vol. 214, no 108, , p. 266 (lire en ligne).