La chaîne commence à émettre en septembre de la même année : elle est alors la première chaîne privée en Espagne. Ses émissions régulières débutent le .
À la suite du lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) en Espagne le , chaque chaîne analogique s'est vu attribuer deux nouveaux canaux en plus du sien. Antena 3 Televisión, S.A. a donc lancé trois nouvelles chaînes : Neox destinée au jeune public avec des séries, Nova destinée au public féminin avec des séries et telenovelas et Nitro, destinée aux hommes avec des séries et des émissions sportives.
La version HD d'Antena 3 est disponible depuis le .
Henri Madelin, rédacteur en chef de la revue Études, observe qu'à partir des années 1990 Antena 3 et Telecinco se sont mises à « imiter les pires errements d’une certaine télévision américaine », diffusant les images de faits divers (« on a pu voir ainsi un renard mis en pièces par des chiens surexcités, un vol de voiture, un homme broyé par un véhicule de course lancé à toute allure, une nageuse dont la cuisse est dévorée par un requin.... ») pour capter l'attention des téléspectateurs[2].
Président-Directeur général : José Manuel Lara Bosch
Directeur général : Maurizio Carlotti
Capital
Antena 3 appartient à 100 % à Antena 3 Televisión, S.A., filiale du groupe Antena 3 détenu par Planeta-De Agostini et dépendant majoritairement du groupe De Agostini, ainsi que par RTL Group (18,6 %) et Telefónica. Le reste des actions est coté à la Bourse de Madrid (IBEX-35) depuis .
Confidentielle à ses débuts, l'audience d'Antena 3 a crû continuellement pour atteindre 20,7 % de part d'audience, dépassant La Primera de TVE. Entre 2009 et 2012, l'audience de la chaîne s'effrite pour atteindre 11 % mais depuis le début de l'année 2013 Antena 3 repasse les 13 % atteignant même les 14,1 % en , soit la chaîne la plus vue à l'heure actuelle en Espagne.
Scandale des fausses photos de victimes à Gdim Izig
Le , Antena 3 a été condamnée à verser 215 000 euros à la famille Rachidi pour avoir utilisé des photos de victimes d'un quadruple homicide à Casablanca comme illustration de supposées violences policières à Gdim Izig (Laayoune) au Sahara occidental[4].
Le tribunal de première instance de Bruxelles a estimé que la chaine avait utilisé ces photos d'un fait divers de manière répétée et de mauvaise foi pour soutenir une cause politique[5].
La famille Rachidi a déclaré qu'elle attend toujours des « excuses officielles »[6].
Notes et références
↑« En Espagne, le chef de brigades antisquatteurs s’invite dans la campagne électorale », Le Monde.fr, (lire en ligne)