Pierre Ier de Joigny (v. 1185-) comte de Joigny. Il épouse Élisabeth, dont le nom de famille reste inconnu. Elle décède avant le . Pierre meurt sans postérité connue.
Le couple se sépare en 1186 pour cause de parenté[7].
Une fois veuve d'Aymar, Alix de Courtenay, gouverne la ville d'Angoulême jusqu'en , date à laquelle Jean sans Terre la convoque à la cour et lui accorde une pension mensuelle de 50 livres en échange de ses droits de comtesse douairière. En 1204, le Poitou se range du côté des capétiens et Alix prête serment de fidélité à Philippe Auguste pour le comté d'Angoulême[8]. Elle se retire ensuite de toute vie publique, s'installant sur ses terres de La Ferté-Gaucher[9], où elle vivait encore en , date à laquelle elle signe un document à Provins de son titre de comtesse d'Angoulême[10].
Description : À l’intérieur du champ, que décorent des motifs végétaux, une dame, debout sur un piédestal, de face, la tête coiffée d’un voile, vêtue d’une robe serrée à la taille, sans manches, tient un oiseau de chasse dans la main gauche, une longue tige dans l’autre, ses longs cheveux retombant sur les épaules.
1204 : Alix promit de ne jamais traiter avec le roi d'Angleterre, sauf avec la permission du roi de France. Elle donna pour caution ses frères Pierre, comte d'Auxerre et Robert de Courtenay, ainsi que Robert, comte de Dreux, Robert, comte de Boulogne, Gautier de Châtillon et Guillaume des Barres.
« France, Provins : Bibliothèque Alain-Peyrefitte, 86 », Liasse de 20 chartes originales (1127-1283), https://arca.irht.cnrs.fr, ARCA : Bibliothèque numérique de l’IRHT, 2009. [lire en ligne]
SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Alix de Courtenay Comtesse d'Angoulême (1186-1218)», sur sigilla.irht.cnrs.fr,Cnrs / IRHT. [lire en ligne].
Bibliographie
Prosper Boissonnade, « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême et leurs relations avec les Capétiens et les Plantagenêts (1137-1314) », Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, Angoulême, Imprimerie Ouvrière, 1935, p. 3-258.
Sophie Bressan-Verdier, Une Famille, les Taillefer, comtes d’Angoulême, au Moyen Âge, Mémoire de DEA de l'université de Poitiers sous la direction de Martin Aurell, 2003.
Robert Favreau (dir.), Isabelle d'Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au , vol. V, Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, 1999, 228 pages. [lire en ligne].