Naturalisé français en 1900, il fut autorisé par ordonnance à modifier son nom de famille. Son cousin Pierre Mortier, directeur du Gil Blas de 1911 à 1917, put faire de même.
Biographie
Jeunesse et œuvres
Né de père hollandais et de mère française, Alfred Mortier a longtemps habité Nice où ses parents s'étaient installés en 1874.
Après avoir fait ses études au lycée de Nice (Lycée Masséna), il étudie le droit à Paris.
Il se lance alors dans plusieurs domaines dont le journalisme, la poésie, la musique, écrit de nombreuses pièces de théâtre et devient critique de théâtre.
Le 5 avril 1906, à Nice, il épouse Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucambergue, connue en littérature sous le nom d'Aurel[2], qui tiendra un salon politico-littéraire à Paris de 1915 à sa mort.
Alfred Mortier collabore à L'Éclaireur de Nice et du Sud-Est puis fonde Le Petit Monégasque dont il est directeur pendant plusieurs années.
Il est encore l'un des fondateurs de Mercure de France et, en 1895, président-fondateur du Cercle Artistique à Nice.
Décès
Il meurt le 24 octobre 1937 en son domicile du 20 rue du Printemps.
Famille
La pianiste Jane Mortier est l'épouse de son frère, le peintre Robert Mortier[3],[4].
Postérité
A Paris 17e, une plaque lui rend hommage sur la façade de l'hôtel particulier du 20 rue du Printemps et indique : « Alfred Mortier - 1865-1937 - Le poète du Temple sans idoles, du Souffleur de bulles, de Marius vaincu, de Sylla, de Penthésilee, du Divin Arétin, de Machiavel, l'érudit de Ruzzante - travailla dans cette maison depuis 1913 et y mourut - "Ici fut un juste et l'un de ces doux souriants qui possèderont la Terre" »
Une rue de Nice porte son nom. C'est sa veuve qui insista pour cela, comme elle l'avait fait après la mort de son premier mari, le peintre paysagiste Cyrille Besset.