L'émir Aghlabide d'IfriqiyaIbrahim ibn al-Aghlab est chassé de Kairouan par une révolte de la milice arabe (jund). Il doit installer sa résidence dans une forteresse construite à trois kilomètres au sud de la ville, al-Abbasiya[1].
Alors que Charlemagne prépare à Aix une expédition contre le Danemark, le roi des Danois Gotfrid débarque sur les côtes frisonnes avec deux cents navires après avoir ravagé les îles long de la côte. Victorieux des Frisons, les Danois reçoivent un tribut de 100 livres d'argent[7].
Une flotte byzantine commandée par Paul, préfet de Céphalonie, oblige Pépin à abandonner ses conquêtes. Il meurt le 8 juillet à 33 ans[6].
Charlemagne intervient contre Gotfrid avec son armée, passe le Rhin à Lippenheim puis marche sur l'Aller et s'arrête au confluent de ce fleuve avec le Weser ; Les Wiltzes, alliés aux Danois détruisent la forteresse de Hambourg sur Elbe[4].
Gotfrid retourne au Danemark et renforce le Danevirke, mur de terre surmonté d’une palissade qui barre l’isthme (810-813)[8]. Il est assassiné et son neveu et successeur Hemming ne règnera qu’un an. Le pays est livré à la guerre civile et Charlemagne estime qu’une intervention n’est plus nécessaire[9].
1er octobre : un moine tente d'assassiner l'empereur byzantin Nicéphore Ier. Il est enfermé dans un asile d'aliénés[10].
Ambassade de l’émir de Cordoue à Aix-la-Chapelle. Il accepte de négocier un traité de paix qui reconnaît l’influence franque sur toutes les terres au nord de l’Èbre (812)[5]. La marche d’Espagne est organisée militairement. Elle est rattachée à l’Aquitaine sur le plan administratif.
Charlemagne ordonne la construction d’une flotte. À l'automne 811 il se rend à Boulogne et à Gand pour inspecter les travaux[11].
Épizootie bovine dans l’empire carolingien. Le bruit se répand dans le peuple que Grimoald, duc de Bénévent alors en guerre contre Charlemagne, aurait envoyé ses gens répandre des poudres vénéneuses dans les prés et dans les eaux[12].