20 février : la Lituanie devient catholique. Jagellon fait administrer le baptême à son peuple. Il accorde aux boyards un privilège dans lequel il leur promet les mêmes libertés dont jouit la noblesse polonaise[13].
Création de l'évêché catholique de Vilno, dépendant de l’archevêché de Gniezno en ce qui concerne la conversion à la foi latine des Lituaniens encore païens et des habitants du pays rus orthodoxe, au sud de Minsk et de Briansk, qui relève de l’évêché orthodoxe de Halicz, en Ruthénie polonaise.
29 avril : les troupes de Ladislas II Jagellon battent près de Mstsislaw le prince Sviatoslaf de Smolensk, qui est tué. Il avait pris part à la révolte du prince Andrei de Polotsk, frère de Jagellon[17].
4 juin : la reine Marie de Hongrie, retenue prisonnière en Dalmatie, est libérée par les Vénitiens alliés de son époux Sigismond de Luxembourg, à qui elle abandonne le pouvoir[10]. Le nouveau roi se retrouve l’otage de l’oligarchie, qui malgré ses divisions s’est constituée en ligue et arrogé tous les pouvoirs, y compris sa prédominance à la Diète et sa tutelle sur le souverain. À la tête de la ligue se trouve l’évêque d’Esztergom, János Kanizsai, chancelier, et István Lackfi. Elle se constitue en véritable gouvernement et débarrasse Sigismond d’un complot des magnats rebelles de Slavonie.
1er juillet[19] : Othon de Brunswick, qui a adopté le parti de Louis II d'Anjou prend Naples à la faveur d'une révolution conduite par Thomas de San Severino[20]. Deux galères arrivent de Provence le 7 juillet pour payer la solde des troupes et Ladislas, sa mère et le gonfalonier Raymond des Ursins doivent se réfugier à Gaète.