Ibn Khaldoun l’utilise notamment en arabe au XIVe siècle pour noter le g dur berbère, la consonne occlusive vélaire voisée[ɡ], dans la Muqaddima, alternativement avec le kāf point suscrit ‹ ڬ › et le kāf point souscrit ‹ ࢴ ›, indiquant que la lettre est prononcé entre un kāf et un djīn (avec son point souscrit distinctif) ou un qāf (avec son point suscrit ou ses deux points suscrits)[3].
La forme avec le kāf ouvert ‹ ػ › est notamment utilisée dans le Dictionnaire arabe-amazighe de Mohammed Chafik[4].
Représentation informatique
Le kāf deux points suscrits peut être représenté avec les caractères Unicode suivants (arabe, supplément arabe) :
(ar) [Chafik 1990] محمد شفيق [Mohammed Chafik], المعجم العربيّ الأمازيغيّ [al-Muʿjam al-ʿAarabi al-Amazighi = Dictionnaire arabe-amazighe], t. 1, أكاديمية المملكة المغربية [Akadimiyat al-Mamlakah al-Maghribiyah = Académie royale du Maroc],
(en) Michael Everson, Roozbeh Pournader et Elnaz Sarbar, Proposal to encode eight Arabic characters for Persian and Azerbaijani in the UCS, (lire en ligne)
Ibn Khaldoun (trad. M. de Slane), « Les Prolégomènes d’Ibn Khaldoun, première partie », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque impériale et des autres bibliothèques, Paris, Imprimerie nationale, vol. 19, no 1, (lire en ligne)
(ar + en) Edward Sachau, Alberuni’s India, an account of the religion, philosophy, literature, chronology, astronomy, customs, laws and asrology of India, Londres, Trübner & Co., (lire en ligne)