Sa mère, Colette Rousselot (1924-2008), a travaillé dans l'édition après avoir hérité avec sa sœur Nadine Bolloré d'une partie importante des actions de leur beau-père, l'éditeur Maurice Bourdel, dans les Éditions de la Table ronde ; elle avait épousé en secondes noces Claude Gallimard[2], après la mort de Jacques Duhamel.
Selon L'Express, il est en 1997, la « cheville ouvrière » de la radio RTL, aux côtés de Philippe Labro qui dirige la station[5].
En 1998, lors de la transformation d'IP France, qui régit notamment RTL, en société anonyme à conseil de surveillance et directoire, il est alors directeur général adjoint des programmes de RTL, et devient vice-président du directoire[6].
En , il est nommé directeur général d'Ediradio, maison mère de RTL[7],[8]. Directeur général du pôle radio, il supervise les activités de RTL, RTL2, Fun Radio et IP, la régie publicitaire du groupe[9]. La même année, Stéphane Duhamel, devenu directeur général des programmes de RTL[10], veut rajeunir la grille de la station[11],[12]. Il lance une opération mal préparée selon Le Point[13]. Il écarte Philippe Bouvard des Grosses Têtes, le présentateur étant âgé de 70 ans, et le remplace par Christophe Dechavanne[14]. Il procède de même avec Fabrice[15] et Georges Lang[16]. Selon Jean-Jacques Bourdin, en quatre mois de « jeunisme », la radio dirigée par Stéphane Duhamel voit son audience chuter de 25%[17], soit deux millions d'auditeurs en moins[18]. Il perd son poste de directeur général et quitte la station en [19],[4],[14], moins d'un an après sa promotion.
Au moment de son départ, Rémy Sautter, PDG en 2000 de la radio, déclare que Stéphane Duhamel a joué pendant de nombreuses années un « rôle majeur [...] dans les succès de RTL, dans les développements de RTL2 et de Fun Radio, dont il a été président », et Stéphane Duhamel a contribué « aux performances de la régie IP », filiale publicitaire du groupe, dont il a présidé le conseil de surveillance[20],[4].
En , il est nommé directeur général du groupe La Provence[21]. Il devient président-directeur général du groupe en , poste qu'il occupe jusqu'en . Le conseil d'administration de La Provence déclare que son départ fait suite à un « désaccord avec le nouvel actionnaire, le groupe Hersant Média, concernant l'organisation du groupe La Provence »[22].
Décoration
En 2004, il se voit décerner la Légion d'honneur[7]. Il a alors 29 ans d'activité professionnelle[23].