Société française Anton BrucknerSociété française Anton Bruckner
La Société française Anton Bruckner est une association de musicologie créée le [1], autour de l'œuvre du symphoniste autrichien Anton Bruckner ainsi que de celles des compositeurs classiques européens du XIXe siècle, par le musicologue Paul-Gilbert Langevin. C'est une association loi de 1901, qui disparaît au décès de ce dernier en 1986. HistoireLa Société française Anton Bruckner sert à promouvoir le travail musicologique de cette période et les publications dans ce domaine, notamment dans Le Monde de la musique, la Revue musicale, aux Éditions L'Âge d'Homme... Elle est localisée à l'adresse personnelle de Paul-Gilbert Langevin, au 88, rue Claude-Bernard dans le cinquième arrondissement de Paris[2], ses membres étaient entre autres et surtout des collègues musicologues, mais aussi des chefs d'orchestre, des musiciens, des critiques musicaux. Elle est fréquentée par Harry Halbreich, Gustav Kars, Jacques Feschotte, Pierre Vidal, Marc Vignal, Jean-Luc Caron mais aussi Eric-Paul Stekel, Florian Hollard, Anne Rey, Pierre Balascheff, Brian Newbould. Elle publie la revue L'Harmonie du Monde. La Société française Anton-Bruckner est affiliée à la Société internationale Bruckner (en allemand : Internationale Bruckner-Gesellschaft), fondée à Vienne en 1929, dont elle constitue une filiale, selon l'article IV de ses statuts[3]. Importance du rôle de l'associationIl convient de souligner le travail de transmission effectué à la suite de la création d'associations consacrées à Anton Bruckner, au niveau international en Autriche, comme ce fut aussi le cas aux États-Unis, avec la Bruckner Society of America[4], sans omettre à l'opposé, l'échec de fondation en Belgique et la cessation de l'association française au décès de Paul-Gilbert Langevin en 1986 :
S'agissant de la Société française, Michel Lancelot, dans son ouvrage Anton Bruckner, l'homme et son œuvre, détaille le rôle important joué par l'association pour la diffusion des œuvres de Bruckner en France. Il insiste notamment sur le fait que :
Il ajoute que la mission essentielle de la Société Française Anton Bruckner a consisté en l'organisation de concerts « le Quintette en fa (1959 et 1964), le Quatuor en ut mineur (création en France en 1960), la IVe Symphonie (1962, Lamoureux) » et surtout à informer les chefs d'orchestre de l’existence des partitions originales au lieu des « arrangements édulcorés » des élèves de Bruckner répandus depuis le début du XXe siècle[7]. Par ailleurs, le livre est illustré de photographies provenant de la Société française Anton Bruckner[8]. Publications notables
FonctionnementSon fonctionnement figure dans le numéro 1 de sa revue L'Harmonie du Monde[9] : Présidents d'honneur
Conseil artistique
Principaux collaborateurs
Fondateurs
Notes et références
Bibliographie
Articles connexes
Photographies
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