Cette revue a compté un certain nombre de numéros jusqu'à sa disparition dans les années 1980. Elle présentait des articles d'étude de la musique classique du XIXe siècle, en particulier sur les œuvres musicales d'Anton Bruckner et de ses contemporains. Le premier numéro a été daté de l'automne 1957[3]. Le titre de la revue était traduit en allemand : Die Harmonie der Welt ; en anglais : The Harmony of the World ; en espagnol : L'Armonia del Mundo.
La phrase mise en exergue des numéros de la revue était la phrase latine : Musica Instrumentalis, Musica Humana, Musica Mundana.
Réception critique
Michel Lancelot, dans son ouvrage Anton Bruckner, l'homme et son œuvre, insiste sur l'importance de ce cahier documentaire de l'association afin de diffuser la culture musicale et la connaissance de Bruckner :
« ... c'est à l'un d'entre eux, Paul-Gilbert Langevin, que revient le mérite d'avoir doté le mouvement brucknérien de son cadre définitif et de sa forme officielle : avec l'appui des plus grands chefs brucknériens de notre temps, Volkmar Andreae, Carl Schuricht, Eugen Jochum, il fonde, le 11 octobre 1957, L'Harmonie du Monde, affiliée, avec le sous-titre de Société française Anton Bruckner, à la Bruckner Gesellschaft, et chargée de représenter celle-ci dans notre pays. Par la parole autant que par l'action, par la publication d'un cahier documentaire, par d'incessantes démarches auprès de musiciens, de critiques, d'éditeurs, d'organisateurs, Langevin réussit, en dix années d'un effort de pionnier qui se confond avec sa vie, à susciter assez de sympathies pour que le nom de Bruckner puisse paraître aujourd'hui définitivement sauvé de l'oubli[4]. »
Sommaires des premiers numéros
Numéro 1 (1957) : numéro de présentation de la revue.
Numéro 5 (1959) : La genèse spirituelle de l'œuvre de Bruckner, par Alfons Ott ; La Cinquième Symphonie, notice analytique ; Ralph Vaughan Williams, biographie et discographie, par Marc Vignal.
Numéro 6 (1959-1960) : Anton Bruckner et les grands Festivals, Voyage au pays de Bruckner ; La Sixième Symphonie, notice analytique ; Le Livre aux Sept Sceaux, de Franz Schmidt ; Hommage à Ernest Bloch, Bohuslav Martinů et Heitor Villa-Lobos, avec discographies.