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C'est le Parlement du Monténégro qui adopte la loi organisant le référendum, faisant ainsi suite à un précédent référendum organisé en 1992 où le « non » l'avait emporté à 95,96 %.
Sur recommandation de l'Union européenne, le seuil minimal pour légitimer l'accession à la souveraineté internationale de cette ex-république yougoslave associée à la Serbie au sein de l'État de Serbie-et-Monténégro est fixé à 55 % de « oui ».
Se tenant le , le résultat est annoncé le lendemain par le président de la commission référendaire František Lipka(en). Le « oui » l’emporte avec 55,5 % des voix et un taux de participation de 86,5 %.
Controverses
La diaspora monténégrine, qui compte 800 000 personnes en Serbie (à comparer à la population de la république du Monténégro, 600 000 personnes), n'a pas le droit de vote, remettant en cause sa validité pour de nombreux Monténégrins unionistes.
L'une des premières réactions fut celle du chef du Parti québécois, un parti souverainiste du Québec, qui salue la victoire du Monténégro. Critiquant dès le début la barre des 55 % nécessaire pour l'accession à l'indépendance, il rappelle que le cas monténégrin ne doit pas être une jurisprudence en droit international et qu'une victoire à un éventuel référendum sur la souveraineté québécoise doit se faire avec 50 % plus une voix.