Tandis que son père s'engage dans l'armée britannique pour lutter contre les Allemands durant la Première Guerre mondiale, Sara Crewe (Liesel Matthews) est envoyée dans un internat à New York. Sur place, elle entretient des relations très tumultueuses avec Miss Minchin (Eleanor Bron), la sévère directrice qui voit d'un mauvais œil les rêves de princesse de la jeune fille.
Mais voilà que soudain le père de la jeune rêveuse disparaît au combat. Elle se retrouve seule et sans un sou. La sévère et aigrie Miss Minchin la gardera sous son toit à condition qu'elle devienne servante dans l'établissement. La Petite Princesse n'en est plus une, mais ses rêves, bien qu'ils soient presque effacés par ses larmes, la maintiendront en vie jusqu'à ce qu'un événement inattendu se produise…
Fiche technique
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En regard du box-office, La Petite Princesse a reçu des critiques positives. Il obtient 97 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 32 commentaires collectés, concluant que « Alfonso Cuarón adapte le roman de Frances Hodgson Burnett avec un sens aigu du réalisme magique, recréant vivement le monde de l'enfance vu par les personnages. »[1]. Sur Metacritic, il obtient une note favorable de 83/100, sur la base de 19 commentaires collectés, ce qui lui permet d'obtenir le label « Acclamation universelle »[2].
Le New York Times dépeint le film comme « une vision belle, lumineuse et enfantine », qui « attire son auditoire dans la réalité d'un conte de fées» et « prend suffisamment de libertés pour réinventer plutôt que pour embaumer l'histoire assidûment aimée de Miss Burnett ».
« La Petite Princesse a été conçu, mis en scène et édité avec une grâce particulière. […] Il a une éloquence visuelle qui dépasse largement les limites de son histoire. À voir Sara tourbillonner avec extase dans sa chambre mansardée par une nuit enneigée, exultant des sentiments évoqués par une vue évocatrice à travers la fenêtre voisine, c'est savoir à quel point un film pour enfants peut être incroyablement charmant. »
Le Washington Post, qualifie La Petite Princesse comme l'un des « débuts éblouissants » d'Alfonso Cuarón en Amérique du Nord en « recréant avec brio le monde éphémère de l'enfance, un royaume enchanté où tout semble possible. Contrairement à la plupart des mythologies maternelles, le film ne repose pas sur l'éveil sexuel de l'héroïne, mais plutôt sur le monomythe du héros, décrit par l'érudit Joseph Campbell. Sara, l'enfant adorée et choyée d'un riche veuf britannique, doit passer une série de tests pour découvrir ses forces intérieures. »[4].
L'histoire se déroule aux alentours des années 1880, et non pendant la Première Guerre mondiale.
Dans le livre, le pensionnat de Miss Minchin où le capitaine Crewe place sa fille est à Londres, et non à New-York.
Dans le livre, le capitaine Crewe achète la poupée Émilie à sa fille, à Londres, le jour de leur séparation tandis que dans le film, il précise qu'il l'a fait venir de Paris.
Dans le livre, la mère de Sara est française et n'a jamais fréquenté l’établissement de Miss Minchin.
Dans le film, la mère de Sara ne meurt pas en lui donnant naissance à elle, mais à sa sœur.
Dans le livre, Sara a appris à parler français grâce à sa mère qui était française, tandis que dans le film, c'est son père, qui a vécu à Paris quand il était petit garçon, qui le lui a appris.
Dans le livre comme dans le film, en version originale, Sara parle aussi bien anglais que français et elle s'exprime dans cette langue au professeur de français du pensionnat qui s'appelle Monsieur Dufarge, et est lui-même français. Dans la version française, afin de différencier la majeure partie du film en anglais doublée en français des moments où Sara et d'autres personnages parlent français, Monsieur Dufarge est renommé Signor Di Fargo, devient italien et enseigne sa langue. Sara a donc cette fois appris l'italien par son père qui aurait vécu non plus à Paris, mais à Milan lorsqu'il était petit garçon.
Dans le livre, Becky n'est pas noire.
Dans le livre, le capitaine Crewe meurt de paludisme et sa fortune est investie dans l'exploitation d'une mine de diamants présumée qui s'avère être un échec.
Dans le livre, le voisin du pensionnat s'appelle Tom Carrisford et était le compagnon du capitaine Crewe qui avait investi dans la mine avec lui tandis que dans le film, il s'appelle Charles Randolph et est le père de John Randolph qui se trouvait dans la même compagnie que le capitaine Crewe au front en Europe.
Bande originale
A Little Princess Original Motion Picture Soundtrack