Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
La houille blanche désigne l’énergie hydroélectrique produite par les chutes d’eau, par analogie avec le charbon qui était, au XIXe siècle, la principale source d'énergie connue et exploitée.
La formule de « houille blanche », développée à Grenoble à partir de 1878 au cours de réunions locales, puis à la foire de Lyon en 1887 par Aristide Bergès, est définitivement popularisée lors de l’Exposition universelle de Paris de 1889, où il en fait l’expression populaire pour caractériser la puissance hydraulique sous toutes ses formes :
« Les glaciers des montagnes peuvent, étant exploités en forces motrices, être pour leur région et pour l’État des richesses aussi précieuses que la houille des profondeurs. Lorsqu’on regarde la source des milliers de chevaux ainsi obtenus et leur puissant service, les glaciers ne sont plus des glaciers ; c’est la mine de la houille blanche à laquelle on puise, et combien préférable à l'autre[1]. »
XXe siècle
En , l'expression devient le nom de l'association des anciens élèves de l'Institut électrotechnique, appelé Institut polytechnique de Grenoble dix ans plus tard[3].
Henri Cavaillès, La Houille blanche, Paris, Librairie Armand Colin, coll. « Section de géographie » (no 23), , 1re éd., VI–216 p., (BNF31918080). — Réédition de 1929 : (BNF31918081).
Charles Gide, article « La Houille Blanche », dans La Semaine littéraire, Genève, 13/12/1902, publié dans Charles Gide, propos d'actualité et d'inactualité, 1887-1931, présenté par Marc Pénin, éd. l'Harmattan, 2008, p. 59-66 [lire en ligne].
Jean Billet, La houille blanche : Aristide Bergès et le Grésivaudan, berceau du développement régional moderne, Lancey, Musée de la Houille Blanche, coll. « Patrimoine en Isère », , 88 p. (ISBN9782905375353).