Arrivé en sixième position lors des élections législatives de janvier 2015 avec 4,75 %, il conserve 13 députés, soit 7 de moins que dans la précédente législature. Néanmoins, opposé aux mesures d'austérité, il forme une coalition avec le parti anti-austérité de gauche, SYRIZA, permettant à Aléxis Tsípras d'être nommé Premier ministre dès le lendemain des élections, . Celui-ci forme un nouveau gouvernement, dans lequel Kamménos occupe le poste de ministre de la Défense.
Le 13 janvier 2019, l’ANEL annonce son retrait de la coalition gouvernementale pour protester contre la ratification de l’accord de Prespa avec la République de Macédoine. Cette décision est très contestée en interne et conduit à un certain nombre d’expulsions ou de défections, dont celles d'Élena Kountourá et de Vasilis Kokkalis, tous deux membres du gouvernement Tsípras[13].
Alors que des élections législatives anticipées sont annoncées en Grèce par le Premier ministre Tsípras, Pános Kamménos annonce le que ni lui ni son parti n’y participeront[14].
Sur le plan intérieur, le parti fait campagne pour la levée de l'immunité de tous les ministres, parlementaires et hauts fonctionnaires responsables de la dette grecque.
Sur le plan social, AN.EL. est un parti conservateur : refus de l'immigration, rejet du multiculturalisme et maintien de la présence de l'Église de Grèce dans les rouages de la société et particulièrement dans l'éducation.
↑Susana Salgado, Mediated Campaigns and Populism in Europe, Springer, (ISBN978-3-319-98563-3), « Not All About Trends: Persistent Singularities in Election News Coverage », p. 173
↑(en) Nick Squires, « Greek election: who are Independent Greeks? », The Daily Telegraph, London, (lire en ligne).
↑(en) Ben Chu, « Greece elections: Who are Syriza and what effect will their new government have on Europe? », The Independent, London, (lire en ligne).
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↑Boyka M. Stefanova, The European Union beyond the Crisis: Evolving Governance, Contested Policies, and Disenchanted Publics, Lexington Books, (ISBN978-1-4985-0348-8, lire en ligne), p. 261
↑Christian Karner et Bram Mertens, The Use and Abuse of Memory: Interpreting World War II in Contemporary European Politics, Transaction Publishers, (ISBN978-1-4128-5203-6, lire en ligne), p. 168
↑Tim Bale (Cristóbal Rovira Kaltwasser), Riding the populist wave: Europe's mainstream right in crisis, Cambridge, United Kingdom, Cambridge University Press, , 35 p. (ISBN978-1-009-00686-6, OCLC1256593260, lire en ligne)
↑ a et b« Qui sont les Grecs indépendants, les surprenants alliés de Syriza? », lexpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).