Séisme de mai 2006 à Java
Le séisme de à Java est un séisme qui s'est produit le à 5 h 54 (heure locale dans l'île de Java, soit le à 23 h 54 GMT), à 37 kilomètres au sud de Yogyakarta dans l'île indonésienne de Java et à une profondeur de 33 km avec une magnitude de 6,2 sur l'échelle ouverte de Richter, d'après l'Institut géologique américain (USGS)[1]. Initialement mesurée à 6,2, la magnitude de la secousse tellurique a été réévaluée à 6,3. À environ 35 kilomètres au nord de Yogyakarta se trouve le volcan Merapi qui fait planer une autre menace sur cette région en raison de la reprise de son activité. Selon un bilan publié par le ministère des Affaires sociales, le tremblement de terre a fait 5 782 morts, 36 299 blessés, 105 000 maisons détruites et 650 000 sinistrés [2]. SéismeLe séisme de magnitude 6,2, qui n'a pas provoqué de tsunami, s'est produit à 5 heures 54 locales (23 heures 53 GMT), touchant la ville de Yogyakarta située à 37,6 kilomètres au sud de l'épicentre (lui-même détecté à 17 km de profondeur). Il touche une région très peuplée d'Indonésie. Selon un responsable du ministère indonésien de l'Énergie et des Ressources naturelles, le puissant séisme a entraîné un accroissement de l'activité du Merapi et les autorités indonésiennes craignent désormais une forte éruption du volcan. Les autorités indonésiennes ont enregistré plus de 400 répliques depuis le séisme. DégâtsPlusieurs constructions se sont effondrées à Yogyakarta. Selon le ministre des Transports, Hatta Radjasa, la piste de l'aéroport présente des fissures ce qui a entraîné sa fermeture. L'électricité et les communications sont coupées en plusieurs endroits de la région. La ville la plus touchée est Bantul (en), où plus de 80 % des habitations ont été détruites. À proximité de Yogyakarta, Borobudur, le plus grand monument bouddhiste au monde, construit entre le VIIIe et le IXe siècle, a résisté au séisme. Mais le temple hindou de Prambanan, construit au IXe siècle et classé lui aussi patrimoine mondial de l'humanité, a subi des dégâts, et des médias locaux ont rapporté que des parties extérieures du palais royal de Yogyakarta s'étaient effondrées. État de la situationCertaines routes et ponts sont impraticables, rendant plus difficile encore l'acheminement des blessés vers les hôpitaux déjà envahis ; plusieurs centaines de victimes sont allongées à même le sol pour cause de manque de place, des perfusions étant accrochées aux arbres. À la suite du séisme, le Merapi, le volcan qui fumait déjà depuis deux semaines, a craché un jet de roches sur son flanc ouest, mais les régions avaient déjà été désertées. Il est surveillé de près, les habitants craignant plus encore une nouvelle éruption volcanique. BilanSelon un bilan publié par le ministère des Affaires sociales, le tremblement de terre a fait 5 782 morts, 36 299 blessés, 200 000 sans abris. Le bilan ne cesse de s'alourdir au fil des heures. La majorité des victimes se trouvent dans la ville de Bantul, sud d'Indonésie, où 2 708 personnes ont été tuées dans le désastre. AidesAides gouvernementalesLe 28 mai, le gouvernement indonésien demande l'aide de la communauté internationale[3].
Les ONG, nationales et internationales, lancent des appels à la solidarité envers leurs concitoyens. en Belgique
en Suisse
Nouveaux séismesUn séisme d'une magnitude de 6,2, a frappé vers 03 heures 26 GMT, la région de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Un deuxième séisme d'une magnitude de 6,7 sur l'échelle de Richter a quant à lui touché les îles Tonga, dans le Pacifique, a annoncé l'institut américain de recherche géophysique (USGS). Il a eu lieu à 16 heures 36 heures locales (03 heures 36 GMT), et que son épicentre se situait à 145 km au nord-est de la capitale, Nuku'alofa, et à une profondeur de 50 km. On ignore dans l'immédiat si ces violents tremblements de terre ont fait des victimes ou des dégâts. Notes et références
Liens externes
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