Gustave Geffroy était le fils d'un couple de Bretons (son père Jean René Geffroy était né en 1824 à Saint-Jean-du-Doigt dans le Finistère et sa mère Marie Perrier de la Peltry en 1823) partis pour Paris aussitôt après leur mariage. Il perdit très tôt son père et se lança dans le journalisme dès l'âge de 18 ans en créant la revue Fantasia en 1873[3].
Collaborateur au journal La Justice à partir du , il y rencontre Georges Clemenceau, qui devient un grand ami. En 1883, il publie une chronique dans La Justice sur le peintre Alfred Sisley et est un des seuls critiques d'art, avec Théodore Duret et Adolphe Tavernier, à s'être lié d'amitié avec lui (il lui rendra visite en 1894[4] à Moret-sur-Loing accompagné de Désiré Louis[5], un journaliste de La Justice[6]).
Geffroy arrive à Belle-Île en pour y passer ses vacances et se documenter sur Auguste Blanqui dont il commence à écrire l'histoire[7]. Il y rencontre par hasard le peintre Claude Monet qu'il admire et avec qui il se lie d'amitié. Il continue par la suite à faire des critiques élogieuses du peintre dont il écrira la biographie[8].
En 1897 il publie L'Enfermé, où il raconte la vie d'Auguste Blanqui. Le texte avait paru à partir de 1896 en feuilleton dans le magazine hebdomadaire de Félix Juven, La lecture illustrée.
En 1900, il est membre fondateur de l'académie Goncourt (il la présidera de 1912 à sa mort). En , il est témoin du mariage de Valéry Müller.
En , il a l'idée avec ses amis Léopold Lacour et Louis Lumet d'entreprendre de consigner « l'histoire de la guerre ». L'ouvrage qui en résulte est évidemment engagé mais constitue un témoignage de faits, de documents et de photographies jusqu'en .
Les Minutes parisiennes. 7 heures. Belleville (1903)
L'Apprentie, drame historique en 4 actes et 10 tableaux, Paris, Théâtre de l'Odéon ()[23]
Images du jour et de la nuit (1924)[24]. Réédition sous le titre Il y a encore à voir dans les pharmacies, préface François Bon, Tiers-livre éditeur, (février 2019)[25].
↑ a et bGustave Geffroy, Claude Monet : sa vie, son temps, son œuvre , réédition de 1922 (en ligne sur archive.org).
↑Lettre autographe de Claude Monet, 19 mai 1911, adressée à son ami Gustave Geffroy, pour lui annoncer la mort de son épouse Alice Hoschedé:« Mon pauvre ami, c’est fini. Ma compagne adorée morte ce matin.4h. Je suis désemparé, perdu. Votre ami. Claude Monet. » Lettre exposée à la Fondation Claude Monet à Giverny., Lettre autographe de Claude Monet, 19 mai 1911, adressée à son ami Gustave Geffroy, pour lui annoncer la mort de son épouse Alice.jpg