La quarantaine, Xavier Rousseau est père de famille et trouve la vie toujours aussi compliquée. Devenu écrivain, il vit à Paris avec Wendy, une Anglaise qu'il a connue dans sa colocation étudiante à Barcelone et avec laquelle il a deux enfants. À Paris vit également Isabelle, une Belge qu'il a aussi connue dans cette colocation. Elle est en couple avec une Sino-américaine et elles souhaitent avoir un enfant. Isabelle va alors demander à Xavier s'il veut bien fournir son sperme pour une procréation assistée avant que le couple ne parte s'installer à New York où Isabelle s'est vu proposer un travail à la Bourse. Xavier finalement accepte. Peu après, alors que son couple à lui bat de l'aile, Wendy décide de quitter Xavier et part elle aussi s'installer à New York avec les deux enfants chez un Américain qu'elle a récemment rencontré.
Xavier ne peut alors se résoudre à laisser ses enfants partir loin de lui. Il se rend donc lui aussi à Big Apple où il est hébergé un temps chez Isabelle et sa compagne mais il doit se démener pour trouver un travail et un logement, qu'il finit par obtenir dans le quartier de Chinatown, grâce à la compagne d'Isabelle. Pour pouvoir rester aux États-Unis, il décide de contracter un mariage blanc, avec une Sino-Américaine dont il a aidé un membre de la famille, chauffeur de taxi, qui se faisait agresser. Mais les choses se compliquent lorsque son ex petite amie et désormais juste amie Martine, en pleine rupture et crise existentielle, débarque avec ses enfants chez eux et que le service d'immigration, très suspicieux, enquête sur le mariage de Xavier.
Belgique : La Compagnie Cinématographique et Panache Productions, avec la participation de Belgacom
Sociétés de distribution[4] : Studiocanal (France) ; Cohen Media Group (États-Unis) ; Cinéart (Belgique) ; Les Films Séville (Québec) ; Frenetic Films (Suisse romande)
Sur le portail AlloCiné, la note moyenne de 835 critiques de spectateurs est de 3,8 étoiles sur 5[14].
Sur aVoir-aLire.com sous le titre de l’article La classe américaine du 19 avril 2023 : Le dernier opus d’une trilogie vive et spirituelle, auquel on pardonne obligeamment ses faiblesses pour mieux jouir de ses acquis humains et de ses truculentes saynètes. […] Sans être indigeste un seul instant, Casse-tête chinois en a pourtant tous les attributs. Le cinéaste effleure avec légèreté de nombreux sujets de société, comme le travail clandestin, la mondialisation ou encore l’homoparentalité[15].
La rédaction FilmDeCulte a écrit : Casse-tête chinois est traversé de très belles idées (un simple travelling muet, concluant de façon assez forte une scène-clé via une utilisation subtile de Ground Zero) et qui aboutit surtout à un propos sain, dans son optimisme. Note FilmDeCulte : 4 étoiles sur 6[16].
Le , après seulement 5 semaines d'exploitation, le film atteint en France plus de 1 400 000 entrées au box-office[18] pour terminer avec deux fois moins d'entrées que Les Poupées russes.
Distinctions
Entre 2013 et 2014, Casse-tête chinois a été sélectionné 6 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses[19],[20].
La saga se poursuit avec la série télévisée Salade grecque (2023). Elle se focalise sur les enfants de Xavier et Wendy[21].
Notes et références
Notes
↑Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour le contenu sexuel, la nudité et le langage. »
Références
↑Romain Duris, Audrey Tautou et Cécile de France, Casse-tête chinois, StudioCanal, Opposite Field Pictures, Belgacom, (lire en ligne)